Les demandes pour la médiation familiale en forte hausse

Les demandes pour la médiation familiale en forte hausse

Les couples et les familles vivent du stress depuis le début de la deuxième vague de la pandémie…

Les demandes pour de la médiation familiale sont en forte hausse, constate Me Anne-Marie Coutu, notaire et médiatrice familiale à Sherbrooke. Depuis septembre dernier, elle traite trois à quatre fois plus de dossiers et consacre une grande partie de sa pratique à faire des séances de médiation. Me Coutu observe des situations de violence dans les familles et plusieurs couples se séparent en raison de fortes tensions découlant de la pandémie. Selon elle, le confinement est parfois difficile entre les parents en télétravail et les adolescents qui suivent des cours à distance, en plus des enfants qui doivent demeurer à la maison s’ils ont des symptômes liés à la COVID-19.

Casse-tête pour les parents séparés

Par ailleurs, avec deux rassemblements permis entre les 24 et 27 décembre durant les Fêtes, la garde des enfants cause des tensions supplémentaires au sein des couples séparés, explique l’avocate en droit de la famille Me Annie-Élizabeth Girard. Selon Me Girard, les parents se disputent souvent pour savoir qui aura les enfants à Noël et cette année, ils devront davantage faire preuve de flexibilité en contexte de pandémie. « Le juge va toujours évaluer ce qui est dans l’intérêt primordial de l’enfant, ce dernier a le droit de voir ses deux parents, mais si c’est impossible, il devra trancher », explique-t-elle. Me Girard suggère aux parents séparés de faire en sorte de trouver un terrain d’entente concernant la garde des enfants durant les Fêtes plutôt que de se voir imposer une décision par un tribunal.

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